Skip to main content
Temps de lecture : 4 minutes

Vous avez fait le saut en voyant votre dernière facture d’épicerie? Ce n’est pas qu’une impression: le prix des aliments connaît bel et bien une forte hausse. Même s’il est difficile d’y échapper complètement, les quelques principes clés que voici peuvent vous aider à adoucir la note.

 

Des rabais et de l’inspiration: fiez-vous aux circulaires

L’une des règles d’or pour ne pas dépenser plus que nécessaire est de préparer une liste d’épicerie… et de la respecter. Pourquoi ne pas consulter la circulaire en ligne de votre supermarché pour dresser cette liste? Non seulement vous pourrez repérer les produits à prix avantageux, mais vous trouverez aussi de l’inspiration pour bâtir votre menu de la semaine. Les épinards et la ricotta sont en vedette? Au four, lasagne végé! De la courge et des lentilles? Une pincée d’épices, puis hop à la mijoteuse.

 

Quelques substitutions gagnantes

Pour des valeurs nutritives similaires, certains produits sont plus avantageux que d’autres côté budget. En faisant quelques malins échanges, on réussit à réaliser d’impressionnantes économies. Voici quelques exemples :

  • Le tofu pour remplacer la poitrine de poulet dans des sautés asiatiques ou des soupes-repas;
  • Les légumineuses pour remplacer la viande dans un chili ou des burgers;
  • Les œufs ou le poisson en conserve pour remplacer les viandes froides et charcuteries dans les sandwichs ou les wraps;
  • Les baies surgelées plutôt que fraîches (bleuets, framboises, fraises, mûres, etc.) dans les parfaits au yogourt, les smoothies, le gruau, etc.

 

Bon jusqu’au dernier sou: tirer le maximum de valeur de vos aliments

Jeter des aliments coûte cher. Acheter selon ses besoins et bien conserver les aliments qu’on achète sont deux principes clés pour ne pas gaspiller. Prenez l’habitude de faire un inventaire visuel du contenu de votre réfrigérateur et de vos armoires, puis utilisez ce que vous avez avant d’acheter. Par exemple, transformez les fruits défraîchis en compote ou intégrez-les à des muffins. Faites un potage à partir des légumes flétris. Touillez une salade touski (tout-ce-qui-reste) avec un reste de poulet, des légumes cuits ou crus et des noix rôties. Ah! Et pendant que nous y sommes, pourquoi ne pas faire un savoureux bouillon avec la carcasse du poulet et les épluchures de légumes?

 

Méfiez-vous du marketing! 

En étant «moins regardant» sur l’expérience en magasin ou l’étiquette des produits, on peut payer moins cher pour des produits similaires, voire identiques. En effet, certaines bannières comme Costco, Maxi ou Super C sont moins luxueuses, mais généralement plus économiques. Il en va de même pour les marques maison qui sont plus avantageuses que les grandes marques bien connues.

Par ailleurs, si vous hésitez entre deux produits de formats ou de marques différentes, mettez vos lunettes et jetez un coup d’oeil au prix par unité de poids ou de volume, indiqué en tout petit sur l’étiquette de prix de la tablette (par exemple, 0,24$ / 100ml). Vous aurez l’heure juste, sans devoir sortir la calculatrice!

 

Mettez la main à la pâte: transformez vous-même vos aliments

Cuisiner à partir d’aliments de base peu transformés est assurément la façon la plus économique de bien se nourrir. Cela requiert un investissement de temps, certes, mais procure de nombreux bienfaits pour la santé de nos finances et de notre corps.

  • Privilégiez les produits les plus bruts possible. Par exemple, le fromage en brique plutôt que tranché ou les carottes entières plutôt que les mini-carottes pelées en sac;
  • Évitez les portions individuelles. Par exemple, un gros pot de yogourt à la place des formats collation;
  • Planifiez à l’horaire de la semaine du temps pour cuisiner. N’hésitez pas à doubler les recettes pour congeler les extras.

 

Au final, en investissant un peu de temps et d’énergie, on en sort gagnant!