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Comme toutes les autres maladies, la maladie d’Alzheimer et les autres formes de démence sont associées à différents facteurs de risque. La bonne nouvelle, c’est qu’on peut agir sur certains de ces facteurs !

 

Environ 40 % des cas de démence seraient liés à des facteurs modifiables et plus spécifiquement au mode de vie, selon les scientifiques. En changeant certaines habitudes de vie et en prenant soin de sa santé, on peut atténuer, voire éliminer, certains de ces facteurs de risque.

 

Voici quelques exemples de ce qu’on peut faire pour mettre toutes les chances de notre côté pour protéger notre cerveau : 

 

Une saine alimentation: Une saine alimentation donne à votre cerveau les nutriments et les vitamines dont il a besoin pour fonctionner. Manger sainement peut aider à réduire le risque de déclin cognitif.

L’activité physique : Les activités physiques augmentent l’apport de sang et d’oxygène au cerveau. Elles font aussi baisser la tension artérielle et le taux de mauvais cholestérol. Faire de l’exercice régulièrement favorise aussi les performances cognitives et pourrait diminuer le risque de développer une démence.

La stimulation intellectuelle : Les personnes qui mènent une vie riche et stimulante sur le plan intellectuel sont moins à risque de déclin cognitif ou de développer une démence. Les activités de loisirs qui posent des défis à votre cerveau, comme apprendre une nouvelle langue, faire des mots croisés ou pratiquer le chant, favorisent la santé cognitive.

Un bon réseau social : Les interactions sociales stimulent notre capacité à réfléchir et aident à prévenir le déclin cognitif et le risque de démence.

Consommation d’alcool : La consommation excessive d’alcool peut perturber l’appétit et interférer avec l’absorption de vitamines essentielles et ainsi endommager le cerveau. Les personnes qui boivent modérément, ou pas du tout, présentent moins de risques de troubles neurocognitifs par rapport à celles qui consomment de l’alcool de manière excessive. Une consommation modérée d’alcool a donc « bien meilleur goût ».

Dépression : La présence d’une dépression majeure à un âge avancé est associée au risque de développer une maladie neurodégénérative. Il est donc important de la traiter.

Maladies cardiovasculaires : L’hypertension, le diabète de type 2, et un taux de cholestérol élevé sont des facteurs de risque des maladies cardiovasculaires (crise cardiaque, accident cardiovasculaire) et de la démence. La bonne gestion de ces conditions peut diminuer le risque d’en être atteint plus tard dans la vie.

Obésité : L’obésité augmente le risque de diabète et d’hypertension artérielle, ce qui augmente le risque de démence.

Perte auditive : Un lien a été établi entre la perte des facultés auditives et le risque de développer la maladie d’Alzheimer. On ne sait pas encore exactement comment la perte auditive augmente le risque. Ceci dit, on peut penser qu’elle peut entraîner l’isolement social, la perte d’indépendance ainsi que des problèmes avec les activités quotidiennes. Il est donc important de s’occuper de sa santé auditive.

Troubles du sommeil : Le manque de sommeil favoriserait la pathologie cérébrale en jeu dans la maladie d’Alzheimer. Il importe de prendre des mesures pour un sommeil suffisant et de bonne qualité et de traiter un trouble du sommeil (p. ex., apnée obstructive).

Tabagisme : La cigarette crée une dépendance et mène à de nombreux problèmes de santé touchant les poumons, le cœur et la tension artérielle. Le risque de développer un trouble neurocognitif est plus élevé pour les fumeurs que pour les non-fumeurs et ex-fumeurs.

 


 

Pour en savoir plus

  • Facteurs de risque des troubles neurocognitifs. Un article de Société Alzheimer Canada : https://alzheimer.ca/fr  
  • Vieillir en bonne santé cognitive. Un article de l’Association des neuropsychologues du Québec : https://aqnp.ca/      
  • La génétique et la maladie d’Alzheimer. Un texte de la Société Alzheimer : https://alzheimermontreal.ca/